R&D Shell: le gaz en plein développement

Le transport du futur devra composer avec un plus grand nombre de sources d’énergie. Toutes évoluent mais un type de carburant est la base de nombreuses applications : le gaz. Le point avec Jörg Spanke, scientifique de Shell spécialiste de la question. Les réserves de nos différentes sources d’énergie sont en constante évolution. Pour garantir nos futures activités, dont celles relatives au secteur du transport, il est primordial de les exploiter toutes. Comme tous les groupes pétroliers, Shell mène en parallèle des recherches sur tous les types de carburant : les huiles (diesel), les gaz (LNG, CNG, GTL – Gas to Liquid, LPG, hydrogène) et les biocarburants. Pas de carburant idéal Tous évolueront mais l’un deux est source de nombreux développements pour la mobilité : le gaz. « Le LNG est particulièrement adapté au transport routier longues distances », précise Jörg Spanke, responsable technique des nouveaux carburants chez Shell. « Il est moins cher que le diesel actuel (NDLR : 60% du prix du diesel en moyenne), rejette considérablement moins d’émissions de CO² tout en garantissant une grande autonomie. Le LNG est idéal pour les puissants moteurs présents dans les secteurs routiers, maritimes et ferroviaires. » Pour les véhicules utilitaires légers, le gaz offre également une solide alternative. Mais dans ses versions CNG et LPG. « Le CNG convient aux courtes distances car son autonomie est moins grande. » Tout comme le LNG, le CNG est moins cher à l’achat que le diesel et offre une réduction théorique des émissions de CO² pouvant aller jusqu’à 30%. « Le LPG est, lui, adapté aux voitures comme aux utilitaires se limitant à de courtes distances. » Autre gaz adapté aux courts trajets : l’hydrogène. « Ce gaz est particulièrement indiqué pour les voitures et transports urbains. Enfin, le GTL, qui peut s’utiliser dans les moteurs diesel actuels, convient plutôt aux transports urbains et véhicules « off-road ». » Le gaz serait le futur carburant idéal du secteur du transport? « Il n’y a pas de carburant idéal », temporise Jörg Spanke. « Tout dépend des besoins du client et de ce qu’il juge le plus important. Est-ce, par exemple, réduire ses émissions de CO² ou ne pas modifier l’infrastructure des réservoirs et donc l’infrastructure du véhicule ? C’est uniquement en tenant compte des besoins du client que nous pourrons élaborer son carburant idéal. »

Shell FuelSave Diesel… mais pas en Belgique Shell fait également évoluer ses carburants actuels. Récemment, le groupe a lancé le Shell FuelSave Diesel. Ce carburant promet notamment « une réduction de la consommation de carburant de 1 à 3% car il prévient l’accumulation de dépôts de carbone dans les injecteurs. Il prévient également la corrosion du moteur, ce qui permet de maintenir les performances du véhicule et de réduire les opérations de maintenance. » Néanmoins, ce nouveau carburant n’est pas pour l’instant commercialisé en Belgique, au contraire de plusieurs pays européens comme les Pays-Bas, l’Allemagne ou l’Espagne.

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