Il va falloir investir
L’analyse de leurs bilans 2017 montre bien que les concessionnaires poids lourds belges ont tiré profit de la période de haute conjuncture. Des chiffres encourageants qui devraient se confirmer à la lecture des bilans 2018, mais qui recèlent leur lot de dangers. Ainsi, d’une marque à l’autre, on remarque de profondes disparités en matière d’embauches. Chez l’un, on dégraisse alors que le voisin recrute, sans lien direct avec l’évolution des parts de marché. C’est que l’avènement des nouveaux services connectés (et l’arrivée progressive des véhicules électriques en concession) va bouleverser les business modèles. Qui, du constructeur, de l’importateur et/ou du concessionaire, va se charger de l’analyse des données générées par des véhicules de plus en plus connectés ? Qui générera cette nouvelle valeur ajoutée pour le client et qui, en parallèle, devra developer ces nouvelles compétences ? Il n’existe aujourd’hui pas de réponse uniforme à ces questions, mais une chose est sûre : les concessionnaires qui sont aujourd’hui en mesure d’investir dans les nouveaux métiers de l’après-vente seront en pole-position demain. Claude Yvens, Rédacteur en Chef.