Gilbert De Clercq : de transporteur à prestataire logistique intégré

Un large éventail de services logistiques combiné à un parc diversifié au sein d’une structure paneuropéenne ont fait de la société familiale Gilbert De Clercq de Temse une valeur sûre dans le monde du transport et de la logistique. Et l’entreprise ne craint pas de jouer un rôle de pionnier au niveau des solutions de transport innovantes. Gilbert De Clercq a été créé en 1957 à Sint-Niklaas par… Gilbert De Clercq. Aujourd’hui, l’entreprise est dirigée par la deuxième génération. Avec l’internationalisation de son portefeuille clients, la société ouvre Gilbert De Clercq España en 2002 dont le siège est situé à Tudela et De Clercq Slovakia en 2006 à Bratislava. La société évolue au fil des ans passant de transporteur traditionnel à fournisseur de services intégrés de transport et de logistique à, enfin, véritable supply chain innovator intégré. M. Filip De Clercq, administrateur délégué : « Depuis notre titre de Transporteur de l’Année, l’entreprise a connu une accélération. Non seulement la 2e génération est arrivée dans la société, mais nous avons aussi mis au point et développé nos activités logistiques. Pour nous, le titre a surtout représenté une forme de reconnaissance pour nos collaborateurs et le bon fonctionnement de l’organisation, avec pour conséquence une forte croissance. Les médias régionaux ont également fait leur travail ce qui a suscité l’intérêt de chauffeurs, notamment, pour notre entreprise. L’award a également renforcé la capacité de négociation par rapport à nos clients et fournisseurs avec un focus sur des synergies win-win. Forte croissance « A l’origine, la société s’articulait autour du transport conventionnel et grand volume, mais en 1999, les activités se sont diversifiées en incluant le transport frigorifique. Ce nouveau business a permis d’engager une collaboration avec un certain nombre de partenaires et sous-traitants qui nous aident à effectuer nos missions de transport. Nos activités se sont non seulement développées, mais nous avons aussi mis l’accent de plus en plus souvent sur le marché européen. Résultat : l’ouverture d’une implantation en Espagne (2002) pour pouvoir desservir le sud du marché européen et l’ouverture d’une implantation en Slovaquie (2006) pour pouvoir couvrir le marché de l’est. Compte tenu de la position stratégique de ces implantations, nous avons pu proposer une couverture européenne totale tout en assurant notre propre croissance, tant sur le plan local qu’international. La coordination et l’optimalisation entre les différentes implantations sont garanties par un Transport Management System intégré. Nos activités logistiques ont également continué à croître avec un service logistique pour les industries de l’emballage, alimentaire et chimique. Aujourd’hui, nous gérons une surface de stockage de 130.000 m2, dont une partie est également louée à des tiers. Ces dernières années, nous avons accentué notre collaboration avec d’autres entreprises afin de pouvoir proposer une solution encore plus complète et ceci essentiellement au sein d’une ‘tour de contrôle’. » Numérisation, durabilité et connectivité Gilbert De Clercq n’a jamais eu peur de jouer les pionniers ou de s’engager. Quels sont les défis pour les années à venir ? « La numérisation, la durabilité et la connectivité constitueront des composantes de base. Nous misons dès lors pleinement sur le développement de notre plate-forme ICT, l’organisation de formations poussées pour nos collaborateurs – leurs tâches deviennent de plus en plus complexes – et certainement sur la recherche de carburants alternatifs et/ou d’autres modes de transport durables. Nous avons d’ailleurs été le 2e transporteur flamand à obtenir une autorisation des autorités flamandes dans le cadre du projet-pilote Ecocombi. Des tests sont également en cours avec des véhicules au LNG, des semis frigorifiques CryoTech, etc… » Enfin : l’Europe unie est perçue par un grand nombre de sociétés comme une coquille vide dans laquelle chaque pays fait cavalier seul et qui ne bénéficie certainement pas au secteur. A juste titre ? « Le secteur du transport et, au-delà, certainement aussi le secteur logistique ont urgemment besoin d’un cadre législatif européen uniforme. C’est la seule manière de créer un terrain de jeu honnête pour toutes les parties concernées. Mais sur le plan national aussi, il est nécessaire d’avoir une politique de mobilité plus efficace et structurée. Le trafic est à la limite du chaos, ce qui coûte des milliers d’euros à la société.  Les péages perçus feraient mieux d’être utilisés pour l’optimalisation ou le développement de l’infrastructure routière, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ! », conclut M. Filip De Clercq.  

« Seul un cadre législatif européen uniforme est à même de créer un terrain de jeu honnête. » (Filip De Clercq)

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