3600 nouveaux jobs ‘transport et logistique’ en 2017

TL-Hub, site web d’offres d’emplois pour profils logistiques, a mené en automne 2016, et comme chaque année, une enquête auprès de tous ses contacts. Le but de ce baromètre annuel : donner un aperçu de ce qui se passe dans le secteur. Et il apparaît que le secteur transport, logistique et supply chain s’en sort bien et voit l’avenir de manière positive. Avec de surcroît une fameuse croissance et la création de jobs en 2017. Le baromètre montre que 57 % des personnes interrogées attendent une croissance en 2017. 33 % des participants tablent sur un marché stable. A peine 9,25 % prévoient une baisse de leurs activités. Cette anticipation sur la croissance aura un impact positif sur la création de jobs dans ce secteur, qui avait surtout stagné au cours des deux dernières années. A peine 12 % prévoient une restructuration 42 % des personnes interrogées indiquent créer de nouveaux jobs. 46 % n’appliqueront qu’une politique de remplacement et n’engageront des gens que pour remplacer ceux qui partent. 12 % prévoient une restructuration de leur effectif. TL-Hub calcule qu’à raison de 1,5 nouveau job par société impliquée associée à la dernière enquête de la Banque Nationale, un total de 5040 nouveaux emplois seront créés. La perte d’emplois correspondrait à 1440 postes. Le résultat net serait donc de 3600 jobs. Enquête représentative dans le secteur logistique Pour son baromètre, TL-Hub a enregistré un peu plus de 200 réactions. Le panel est représentatif : 60 % des personnes interrogées proviennent de Flandre (la majorité d’Anvers), 30 % de Wallonie (la majorité de la région liégeoise) et 10 % de Bruxelles. L’équilibre nécessaire est également respecté au niveau de la répartition par secteur : des représentants de tout le secteur logistique figuraient parmi les personnes interrogées. Tant les prestataires logistiques (transporteurs, expéditeurs, armateurs, opérateurs ferroviaires,…) que les chargeurs (industriels avec un département ou une division logistique et supply chain, comme le secteur pharmaceutique, le retail, la chimie, le textile ou les fast moving consumer goods) y ont participé. La répartition des participants :

  • 48 % de prestataires logistiques
  • 34 % de chargeurs
  • 18 % de consultants, de prestataires logistiques IT et de représentants du monde de la formation.

Trop peu de diplômés Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes donc ? Pas vraiment. Car les jobs doivent aussi être attribués. Et les personnes interrogées ne voient pas cela avec autant d’optimisme. 70 % d’entre eux indiquent éprouver des difficultés dans le recrutement de bons éléments logistiques. Les raisons ? Trop peu de diplômés spécialisés dans le transport, la logistique ou le supply chain, le salaire trop bas dans le secteur, un manque de motivation et d’expérience et l’image négative qui est toujours celle du secteur dans le grand public. Recherche expéditeurs et agents en douane Au sein des profils employés et cadres, le problème se situe en premier lieu au niveau des expéditeurs et des agents en douane, ensuite au niveau des dispatchers et enfin au niveau des spécialistes de la supply chain. Nous avons toutefois remarqué que ces différences sont régionales. En Wallonie, avec traditionnellement moins de sociétés de transport actives, l’accent porte avant tout sur les fonctions supply chain. En Flandre, c’est surtout la pénurie d’expéditeurs et d’agents en douane qui pose problème. Une situation qui est naturellement très influencée par les activités dans le Port d’Anvers. Juste derrière le top 3 : le planning et sales, le customer service et l’IT en plein essor. Du côté des ouvriers, le problème numéro 1 n’a rien d’étonnant : un manque flagrant de chauffeurs (C et CE). Les chefs d’équipe warehouse et les opérateurs de chariots élévateurs complètent le top 3 des personnes interrogées. La saturation du réseau routier est LE fear factor Le manque de personnel spécialisé et qualifié dans le secteur est pointé comme une des principales menaces pour la logistique en Belgique. Seules deux menaces sont considérées comme plus importantes encore : les coûts de personnel (ONSS et charges salariales) et la saturation du réseau routier. La concurrence de l’étranger, la situation géopolitique, la pénurie de formations spécialisées, l’offre excédentaire de prestataires de services et les heures de travail flexibles sont pointées comme autant de problèmes. Ce qui est perçu comme des solutions potentielles solides à un certain nombre de problèmes ? Les personnes interrogées voient d’un bon œil le transport multimodal pour l’avenir. Concernant l’impression 3D, ils se montrent prudemment positifs. Quant au transport basé sur le business model Uber et les drones, les personnes interrogées affichent encore un certain scepticisme. Pour conclure par une note positive : environ 90 % des personnes interrogées indiquent être heureux à très heureux dans leur job. En y ajoutant les signes positifs concernant la création d’emplois, nous sommes d’ores et déjà curieux de voir ce que le baromètre nous révélera l’an prochain !

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